Trois leaders, des anciens proches du chef de guerre Gédéon Mutanga ont fait reddition le vendredi 05 novembre, aux FARDC, dans le secteur de Mpyana en territoire de Manono (Tanganyika).
Pendant ce temps, 169 combattants Kata–Katanga et leurs dépendants, femmes et enfants, munis de flèches et des armes à feu, type calibres 12, se sont rendus par deux vagues, la semaine dernière à l’armée.
D’abord, 43 combattants sont arrivés en premier, suivi par 126 autres combattants, le vendredi dernier.
C’est le curé de la paroisse de Mpyana, en partenariat avec les autorités militaires en place, qui a facilité les contacts pour obtenir cette reddition. Mais, il se pose un problème de survie de ces combattants.
Ces combattants et leurs dépendants cantonnés dans villages à Konkole et à Kishale n’ont pas de quoi manger depuis leur arrivée. Leur prise en charge pose en effet problème :
« Un Conseil de sécurité s’est tenu à Manono ; je ne sais à quel niveau se trouvent les démarches. Ces combattants n’ont pas de quoi manger et c’est devenu un sérieux problème. Aujourd’hui, la peur est de voir ces combattants retourner dans la brousse, faute de prise en charge. Ceux qui retourneront, ils reprendront leurs anciennes activités. Ces combattants ont besoin d’une assistance ! », a déploré Jean-Pierre Ngoy, curé de la paroisse de Mpyana.
La reddition de tous ces ex-combattants et leurs dépendants survient six ans après le départ de Gédéon Mutanga de la région.