Dix civils ont été tués dans une nouvelle violence meurtrière, attribuée aux ADF, la nuit de samedi 23 octobre à Bulongo, une commune rurale de Beni.
Ce dimanche 24 octobre dans la matinée, la désolation était grande au sein de la population de Bulongo à la vue des corps de victimes, certains, gisant dans une « mare de sang ».
Les ADF pourchassés par les FARDC dans la région de Graben vers la partie sud-est du territoire de Beni, ont contourné les positions de l’armée pour s’attaquer aux civils, attestent nos sources.
C’est vers 19h15, que les premiers tirs à l’arme lourde et légère ont été entendus vers la partie sud de la commune rurale de Bulongo, précisément dans le quartier Gala, communément appelé CEPAC, selon des témoins.
L’armée était en face de ces rebelles qui avaient signé leurs forfaits en voulant se frayer un chemin pour traverser en direction du parc national des Virunga.
Un renfort militaire des FARDC ainsi que des casques bleus de la MONUSCO, basés à Kilya, à quelque 7 kilomètres de la commune de Bulongo, a permis de contrer ces rebelles, qui ont pris la direction de la forêt, ajoutent nos sources.
Avec cette nouvelle attaque, la commune de Bulongo vient de totaliser 32 morts en l’espace de trois jours.
Les tueries de samedi 23 octobre interviennent 24 heures, seulement, après l’attaque des villages Mutilipi et Singipa, proches de la commune rurale de Bulongo.
Pendant ce temps, le commandant du secteur opérationnels Sokola 1 dans la région dit avoir initié des patrouilles de combat dans cette zone afin de limiter les menaces de l’ennemi sur la population civile.