« Le conflit a cédé la place à la paix dans le Tanganyika », a déclaré le ministre provincial de l’Intérieur, Dieudonné Kamona, qui assure l’intérim du gouverneur en mission. Il reconnait que l’amélioration de la situation de sa province est en grande partie due à l’appui de l’ONU.
« La province du Tanganyika a connu de sérieux problèmes à cause des conflits communautaires. A la date d’aujourd’hui, le conflit a cédé sa place à la paix, et cette paix, c’est grâce à l’appui de la communauté internationale, à l’ONU », a reconnu le gouverneur intérimaire, à l'issue de l'échange qu'il a eu avec la délégation de l'ONU conduite par Jean-Pierre Lacroix.
Pour lui, l’ennemi commun du Tanganyika à ce jour est la pauvreté :
« Par rapport à cette pauvreté, nous demandons aussi l’accompagnement de la communauté internationale. »
Quant à la de l’opportunité ou pas du départ de la MONUSCO, Dieudonné Kamona affirme que cette question relève du gouvernement central et non de son gouvernement, qui est provincial.
« Le gouvernement provincial n’a pas signé les accords avec la MONUSCO, c’est un dossier qui relève du gouvernement central qui a signé les accords de retrait. Maintenant nous discutons avec la Mission onusienne et les autres partenaires, pour voir ce qu’il faut faire après le départ de la MONUSCO », a ajouté le gouverneur intérimaire.
Pour sa part, la société civile a estimé qu’il était « premature » de décider du départ de la MONUSCO de la province du Tanganyika, lors de l’échange avec le secrétaire général adjoint de l’ONU en charge des opérations, Jean-Pierre Lacroix, elle a fait savoir que le plan de retrait à l’horizon 2022 est « irréaliste ».