La troisième phase des patrouilles conjointes RDC-Ouganda est à son troisième jour, ce mercredi 20 octobre sur le lac Edouard.
Elle est menée sur l’initiative du Projet de gestion intégrée des pêcheries et des ressources en eaux des lacs Edouard et Albert (LEAF II).
Cette phase bénéficie aussi d’un financement de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Selon le secrétaire exécutif de la Fédération des pêcheurs individuels du Lac Edouard (FECOPEILE), Josué Mukura, la force navale coordonne ces patrouilles du côté congolais, alors que la marine ougandaise fait de même sur ses eaux territoriales, tout en échangeant les informations.
L’objectif, selon lui, est de protéger les écosystèmes et d’assainir le lac Edouard :
« Nous appuyons la troisième phase, qui a été lancée à Vitshumbi lundi, par le commandant base de 33ème base navale au niveau du Lac Edouard. Nous voulons que la troisième phase soit encore plus mieux que les deux dernières phases, puisque nous voulons que les patrouilleurs de la force navale fassent mieux qu’avant. Puisqu’il y a trop à faire. Protéger le lac Edouard n’est pas un service facile ».
Josué Mukura s'est, par ailleurs, réjoui de son impact sur la règlementation harmonieuse et pacifique de la pêche au Lac Edouard, où, depuis plusieurs semaines aucun pêcheur congolais n’a pu être arrêté par les marins ougandais :
« C’est pourquoi nous demandons vraiment l’appui de tous au niveau national, et au niveau provincial, surtout les autorités de l’état de siège d’accompagner et de fixer leurs regards au niveau du lac Edouard. Puisque l’amélioration de la pêche au niveau du Congo va réduire le mouvement des pêcheurs congolais vers l’Ouganda pour la poursuite des poissons ».
Cette série de patrouilles conjointes des marins cugandais et congolais avait été lancée sur les lacs Edouard et Albert depuis mars 2021.