Une personne est morte après la forte pluie qui s’est abattue le jeudi 19 août dans la soirée dans la ville de Bukavu au Sud-Kivu. La victime est une jeune étudiante en troisième graduat en sciences infirmières à l’Institut supérieur des techniques médicale de Bukavu (ISTM).
Elle a été surprise par les eaux au quartier Nyakaliba dans la commune de Kadutu, d’après des témoins.
Une autre femme habitant le quartier Panzi dans la commune d’Ibanda disparue dans les mêmes circonstances n’est pas encore retrouvée.
Plusieurs dommages matériels importants sont aussi enregistrés dans les trois communes de Bukavu à savoir Ibanda, Kadutu et Bagira.
En outre, plusieurs maisons sont gravement affectées par les inondations dans les communes de Bukavu.
Il s’agit jusque-là, d’un bilan encore provisoire selon les autorités locales.
Face à ce drame, Hippocrate Marume, le président de la société civile de Kadutu pense que, c’est la conséquence de la mauvaise gestion de l’urbanisme dans la ville de Bukavu.
« La gestion consiste à construire en respectant les normes urbanistiques, en organisant des Salongo (travaux communautaires), de manière permanente. Car, il s’observe que, par l’absence de salongo, certains canaux d’évacuation d’eau sont bouchés », affirme-t-il.
Certains petits édifices abritant de commerces se sont également écroulés a constaté ce vendredi 20 aout, Radio Okapi. A plusieurs endroits dans la ville, les précipitations ont provoqué des ruissellements à la surface des routes.
Le président de la société civile de Kadutu de limiter les autorisations de construction :
« Nous en appelons aussi à la responsabilité de nos services de cadastre et nos services d’urbanisme et habitat à ne pas autoriser chaque construction ».
D’autre part, des centaines de bouteilles vides en plastique se sont déversées dans le lac Kivu.
« Nous ne pouvons qu’interpeller la population à la gestion responsable de l’environnement », a ajouté Hippocrate Marume.
Certains jeunes ont improvisé petit un « business » pour se faire un peu d’argent. « Porter les gens sur le dos » et les faire traverser la voirie urbaine envahie par les eaux de pluie. Le service n’est pas gratuit ! pour cela, il faut débourser 500 Francs congolais (0,25 USD).