La société civile du secteur de Bapere, dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu a appelé vendredi 2 juillet, les autorités militaires à éradiquer tous les groupes armés qui continuent à commettre des exactions contre les civils, et refusent d’adhérer au processus de paix. Cette structure locale cite le groupe armé Union des patriotes pour la libération du Congo (UPLC), très actif dans le groupement Bapakambe, et auteur de plusieurs exactions.
Le président de cette structure, Mumebre Kaitsupa, estime qu’il est temps que la population recouvre la paix durant cette période de l’état de siège :
« Tout d’abord nous avons salué la présence de cet administrateur militaire à la tête de notre territoire de Lubero et c’est juste pour continuer à lui présenter la situation que traverse la population de l’axe Butembo-Mangurejipa, précisément le groupement Bapakombe où il y a le groupe armé UPLC , auteur de beaucoup de violations de droits humains , des arrestations, des toitures, des travaux forcés et nous prierons à cette nouvelle autorité de s’y impliquer pour que ces éléments puissent se rendre à l’armée ou alors qu’il passe à leur traque parce que la population doit respirer l’air de la paix»'.
Le président de la société civile invite les nouvelles autorités militaires à traquer ces miliciens. Car selon lui, ils n'ont pas l'intention d'arrêter leurs sales besognes.
« En tout cas voyant leur allure, depuis que l’état de siège a été lancé, on ne trouve pas qu’ils puissent avoir cette intention de se rendre et nous appelons la nouvelle autorité de voir comment les traquer. Nous souffrons depuis longtemps : les agriculteurs ne sont plus à mesure de vaquer librement à leurs activités de champ à cause des exactions commises par ce groupe armé UPLC », a-t-il précisé.
L'administrateur du territoire de Lubero, le Colonel Ndonda Mandonga Donat affirme que son équipe constituée des FARDC est déjà déployée dans cette zone et va incessamment passer à l’action de restaurer la paix.