A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la terre ce jeudi 22 avril, vingt-quatre organisations environnementales basées en République démocratique du Congo ont adressé une lettre au vice-Premier ministre et ministre de l’Environnement, lui demandant son implication pour inverser la tendance de la diminution des espèces animales et végétales sur toute l’étendue de la République.
Cela passe par la promotion des énergies renouvelables, qui est une source de développement socioéconomique à l’exploitation des énergies fossiles dans les aires protégées.
Considérant le rapport des Nations Unies pour la protection de l’environnement selon la résolution 74/225 adoptée le 19 décembre 2019, annoncent-elles, la République démocratique du Congo possède le potentiel énergétique pour alimenter le trois quart de l’Afrique. L’exploitation rationnelle et responsable de ce potentiel constituerait une source financière considérable pour booster l’économie du pays, ajoutent-elles.
Pour ce, ces organisations demandent au gouvernement congolais de capitaliser les énergies renouvelables et de travailler ainsi avec les conservateurs des aires protégées pour le respect strict des lois sur les principes fondamentaux de la protection et conservation de la nature tout en tenant compte également de la convention de l’UNESCO dans ce domaine.