La société civile des territoires de Beni et Lubero demande au gouvernement et à ses partenaires de mettre fin à la situation préoccupante que la population vit dans cette partie de la province du Nord-Kivu. Selon un membre de cette structure citoyenne, lors de la rencontre de jeudi 8 avril, dite « d’urgence », plusieurs recommandations ont été faites au gouvernement en rapport avec la persistance de l’insécurité provoquant ainsi des manifestations populaires dans les trois grandes villes de la province.
« La société civile recommande au Parlement de la République démocratique du Congo d’être attentif aux cris de la population, d’évaluer les actions de la MONUSCO et de confronter son mandat à la réalité du terrain conformément à l’article 214 de la constitution », a affirmé Georges Muhindo Katsongo, membre de la société civile de Beni et Lubero.
Il invite les manifestants à s’abstenir des actes de violence et à éviter des actes d’auto-flagellation :
« Aux manifestants, de s’abstenir des actes de violence et d’éviter des actes d’auto-flagellation en victimisant davantage la communauté vulnérable et innocente. A toute la population de maintenir cette pression, mais de l’orienter vers la cible réelle, c’est-à-dire, les institutions de la RDC qui sont les seules à maintenir la MONUSCO au pays. »