Le territoire de Lubero accueille une nouvelle vague des déplacés internes depuis le weekend dernier. Ces personnes viennent principalement de Buleusa dans le territoire de Walikale voisin, fuient les affrontements intenses qui opposent les FARDC aux miliciens de FPP/AP alliés.
Les autorités administratives de différentes agglomérations au sud de Lubero indiquent que ces déplacés sont dans des familles d’accueil et elles plaident pour une intervention des humanitaires et des « autorités compétentes ».
Le président de la société civile de Kanyabayonga, Daniel Sengemoja, indique que, malgré le retour au calme à Buleusa, plusieurs ménages continuent à affluer dans cette zone. Il parle de près de 500 ménages de plus enregistrés à Kanyabayonga, et plusieurs autres dans les entités voisines tel que Miriki et Mbwavinywa.
Daniel Sengemoja ajoute que ces déplacés s’ajoutent à plus de 2000 autres ménages de la première vague, venus au début de ce mois de janvier.
Le bourgmestre de Kanyabayonga, promet de communiquer les chiffres officiels après le travail d’enregistrement qui est en cours.
Dans la commune de Kayina, le bourgmestre Clovis Kanyahuru parle également de plusieurs autres ménages des déplacés non enregistrés dans sa municipalité.
Du côté de Kirumba, la société civile parle de 823 ménages de la première vague, plus d’autres non encore enregistrés qui continuent d’arriver. Les acteurs de la société civile de la région affirment que ces déplacés vivent dans des conditions difficiles.