Des agents de sécurité et des civils sont à la base de l’insécurité grandissante dans la ville de Lubumbashi dans le Haut-Katanga. Le commissaire provincial de la police de cette province, Louis Segond Karawa, l’a décrié mardi 19 janvier 2021, lors d’une conférence de presse animée dans la ville cuprifère. Pour lui, des agents de sécurité qui sèment l’insécurité depuis l’instauration du couvre-feu, sont considérés comme des brebis égarées.
« C’est un constat que nous tous nous avions fait. Souvent les gens croient que pendant le couvre-feu tout le monde est chez lui et comme ce sont les militaires et policiers qui sont sur le terrain ce sont eux qui s'adonnent à ces actes de criminalité », a déclaré Louis Segond Karawa.
Il indique que certaines « brebis égarées » insécurisent la population la nuit, surtout dans les zones non contrôlées par les forces de l’ordre.
« Nous sommes du même corps, ils connaissent au moins comment nous fonctionnons et que, nous ne sommes pas déployés partout ils peuvent profiter aussi de fois de ce vide là pour aller voler, insécuriser la population », a déploré Louis Segond Karawa.
Le commissaire provincial de la Police dans le Haut-Katanga fait remarquer dans les quartiers de Lubumbashi, il y a aussi la délinquance d’appropriation et des violences.
« Pendant cette période nous avons remarqué que c’est plus les jeunes délinquants qui s’adonnent à ces vols par effraction. Les enquêtes prouvent effectivement qu’il y a les hommes en uniformes mais il y a plus les délinquants qui posent beaucoup des problèmes à la cité à nos populations », a rapporté Louis Segond Karawa.