Plus de vingt mort, dont onze corps découverts samedi 5 décembre matin. Le bilan revu à la hausse de l’attaque de vendredi dernier des miliciens de la Force patriotique et intégrationniste du Congo (FPIC) dans le village Babukela au sud du territoire d’Irumu (Ituri). Parmi les victimes figurent neuf hommes, ainsi que des femmes et des enfants. Des sources sécuritaires dans la région rapportent que l’armée poursuit des opérations dans la région pour mettre l’ennemie hors d’état de nuire.
D’après des sources locales dans la région, onze corps ont été retrouvés ce samedi matin après l’incursion la veille des miliciens de la force patriotique et intégrationniste du Congo FPIC.
Les victimes sont des hommes, des femmes ainsi que des enfants qui ont fui ces exactions. Selon le chef de la chefferie de Bahema d’Irumu joint au téléphone, ces miliciens étaient habillés en tenue militaire et armés de fusils de guerre ainsi que d’armes blanches.
Plusieurs corps ont été amenés dans la brousse. Les rares victimes retrouvées ont été acheminées à Rwampara dans le groupement Tsere, un centre situé à 12 kilomètres du lieu du drame.
Batabura Mugeni, le chef de la chefferie de Bahema d’Irumu, rapporte que parmi ces victimes, neuf sont des hommes dont certains ont été décapités à la machette ; les autres victimes ont été fusillées sur-le-champ et acheminées dans une structure sanitaire de la place. A cela s’ajoutent deux femmes tuées et un enfant de moins de cinq ans qui étaient en fuite.
Par ailleurs, poursuit l’autorité territoriale, plusieurs habitants sont en fuite dans la région.
Le porte-parole des FARDC en Ituri, le lieutenant Jules Ngongo précise que l’ordre a été rétabli dans la zone après l’intervention des forces de l’ordre. Il appelle la population au calme.