La cellule de prise en charge médicale des survivants des violences sexuelles de l’hôpital général de référence de Bandundu dans la province du Kwilu a enregistré 93 cas des violences sexuelles depuis le début de cette année, a annoncé samedi 28 novembre Marie-Louise Masamba, cheffe de ce service. Selon elle, plusieurs cas échappent à son service à cause des arrangements à l’amiable.
Marie-Louise Masamba a par ailleurs appelé les victimes des violences sexuelles à se présenter à la cellule de prise en charge médicale endéans 72 heures, avant d’aller à la justice :
« Ici c’est la cellule de prise en charge. Nous les soignons gratuitement, nous avons ici les kits Pep, les médicaments que nous donnons à ceux qui arrivent avant 72 heures. Et ceux qui arrivent après 72 heures, on le soigne aussi. Moi, je demanderai qu’ils puissent passer d’abord à la cellule des violences sexuelles, c’est ici la prise en charge médicale, après il pouvait aller à la justice ».
Marie Louise Masamba fait remarquer que ces cas sont des femmes et des filles dont la moins âgée est un bébé d’un mois et la plus âgée est une épileptique de 32 ans. Selon elle, plusieurs cas de viol échappent à ce service à la suite des arrangements à l’amiable.