Le budget 2021 devrait être présenté comme un budget de crise en priorisant les secteurs producteurs capable de réduire la pauvreté.
C’est ce qu’ont affirmé mardi 17 novembre les ONG spécialisées dans les finances publiques et dans les secteurs sociaux comme l’Education et la Santé.
Prenant part aux travaux d’examen du projet de loi des finances 2021 au sein de la Commission Economique et finance de l’Assemblée Nationale, la Société civile plaide notamment pour la réduction des écarts de rémunération des membres du personnel politique.
Elle soutient ainsi la retenue de 10 à 30% sur leurs rémunérations, en guise d’effort de solidarité nationale pour contribuer à la réduction de l’impact économico-social de la Covid-19.
Selon Bishop Abraham Djamba du REGED, dans un contexte de crise pandémique à Covid-19, les priorités budgétaires devraient notamment se focaliser dans les secteurs de la Santé avec 10% au moins, de l’Education 20% et de l’Agriculture-Développement Rural 10 %.
Pour arriver à assurer le financement des priorités, Georges Kapiamba de l’ACAJ plaide pour la réduction du train de vie des Pouvoirs Publics.
Il soutient aussi la suppression des avantages accordés, en plus de leurs indemnités de sortie, aux anciens chefs de Corps constitués, la réduction de la taille du Gouvernement ainsi que la cessation de la budgétisation des structures et institution comme le CNSA.