Les membres de la protection civile des provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri sont en formation depuis mardi 22 septembre sur les enterrements dignes et sécurisés des morts de la COVID-19.
La formation, qui ira jusque samedi 26 septembre, permettra aux participants de comprendre les techniques de sécurisation des corps des malades décédés du Coronavirus pour éviter toute contamination en cette période de la pandémie.
Le coordonnateur de la protection civile au Nord-Kivu, Joseph Makundi, a fait savoir que les participants vont, par la suite, former à leur tour les communautés en vue d’une auto-prise en charge dans leurs milieux respectifs :
« Nous sommes avec les agents de la protection civile essentiellement venus de Bunia, de Beni, de Goma et de Butembo. 25 superviseurs ont pour objectif de transférer des compétences au niveau local. Nous misons beaucoup sur la sécurité de la population. La protection de la population toute entière, qui est autour du corps, on ne sait pas qui vient d’où, qui a été contaminé quand, qui a été contact à quel moment. Cet aspect-là nous l’observons vraiment d’une manière sérieuse et de façon à limiter le nombre des personnes autour de l’enterrement afin d’empêcher qu’il y ait la contamination des personnes saines. Ça c’est un aspect. »
Le deuxième aspect, c’est sur le corps, selon lui. « Les projectiles du malade proviennent de sa bouche, jaillissent sur son habillement, sur sa literie, jaillissent sur son entourage ; s’il y a un décès dans la maison aujourd’hui, il faut alerter pour que nous puissions voir de quoi il est décédé avant de le toucher. Parce que vous risquez de manipuler ses habits, sa literie et vous exposez à une contamination », a poursuivi Joseph Makundi.
