Un litre de carburant sera désormais vendu à 1,64 USD au taux du jour, ont décidé lundi 17 août, les membres de l'Association des importateurs des produits pétroliers (APIKOR) à l'issue de la réunion tenue à Mbuji-Mayi. Cette décision entraine la réouverture des dépôts de vente de carburant fermés depuis bientôt quatre jours.
Le Président de l'APIKOR affirme que cette fixation de prix est calculée sur base de différentes taxes auxquelles les opérateurs économiques sont soumis.
Kalu Tshitenga demande aux gouverneurs des provinces de Lomami et du Kasaï-Oriental de se concerter pour alléger certaines taxes sur les camions transportant les produits pétroliers.
« Nous avons fixé le prix parce que la loi nous autorise d'ajouter 20 % sur le prix d'achat. La vente avec l'ancien prix était une perte totale. A Lubumbashi, ils ont fixé le litre à 1.820, et nous nous achetons par le litre et ce litre-là doit subir le transport. A cela il faut ajouter plusieurs taxes : à Mwene-Ditu, 500 000 francs congolais pour la DEGERLO. Nous payons aussi certaines taxes de la mairie. Nous donnons de l’essence, ou soit un fut de gasoil. Et quand nous arrivons à Mbuji-Mayi, nous sommes obligés de payer une autre taxe. Dans le temps on payait 70 000 francs congolais. Maintenant il faut payer 150 000 francs congolais », a expliqué Kalu Tshitenga.
Selon lui, si les importateurs des produits pétroliers vendent à perte, la province entière va manquer du carburant.
« Si nous vendons à perte, on ne sera plus en mesure d'approvisionner la province. Donc le gouvernement doit nous comprendre. L'acheminement d'abord de ce produit ici à Mbuji-Mayi, c'est tout un problème. Par la voie routière, le transport nous coute très cher, c'est à peu près 11 000 USD », a précisé Kalu Tshitenga.