RDC : l’UNC demande la libération « immédiate et sans condition » de Vital Kamerhe

Vital Kamerhe lors de sa declaration sollicitant du tribunal de le declarer non coupable et de l'acquitter par voies de consequences le 11 juin 2020

L'Union pour la nation congolaise (UNC) demande la libération « immédiate et sans condition » de son leader, Vital Kamerhe, condamné et incarcéré à la prison centrale de Makala, dans le cadre du procès des 100 jours. Dans une déclaration faite vendredi 7 août, son secrétaire général intérimaire, Aimé Boji, estime que le dossier de son leader « est vide. »

« L’UNC condamne avec la dernière énergie les manœuvres dilatoires visant à nuire à la personne de Vital Kamerhe, au travers d’un procès dont le caractère politique n’est plus à démontrer », a défendu Aimé Boji, à l'issue d'une marche de ce parti politique.

Le parti de Vital Kamerhe a organisé vendredi 7 août des marches à travers le pays pour exiger la libération du directeur de cabinet du Chef de l’Etat, condamné à 20 ans de travaux forcés et détenu à la prison centrale de Makala, dans le cadre du procès des 100 jours.

L’UNC qui n’a jamais accepté ce verdict fustige une justice « à deux vitesses » car dans le même dossier, certains prévenus ont bénéficié de la liberté provisoire, ajoute Aimé Boji.

Son parti avait sollicité une liberté provisoire dans le procès en appel à la Cour de cassation. Mais cette requête a été rejetée mercredi 5 août.

« L’UNC demande à la Cour de cassation de dire le droit, rien que le droit. Elle lance un appel vibrant au Président de la République, autorité morale de la coalition CACH [Cap pour le changement] de veiller au bon fonctionnement de la justice dans notre pays », a sollicité Aimé Boji.

Il appelle tous les militants de l’UNC de ne point prendre du repos « jusqu’à la libération totale de son président national. »

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