Tous les agents déployés pour la surveillance des entrées au Kasaï par rapport au Coronavirus seront payés, a assuré mercredi 15 juillet, le gouvernement provincial, sans plus de précisions sur la date effective de la paie. « On ne peut pas laisser quelqu’un travailler aussi dur pour combattre le Coronavirus », fait savoir le ministre de l’Intérieur du Kasaï, Deller Kawino.
La réponse de l’exécutif provincial fait suite à la grogne des agents de santé déployés aux postes frontaliers pour surveiller les mouvements de population afin de prévenir la propagation de la pandémie dans les zones de santé de Kamonia et Mutena.
Lundi et mardi 14 juillet, ces agents n’ont pas travaillé pour exiger d’être payés. Depuis leur déploiement aux différents postes frontaliers avec l’Angola en avril, ils disent n’avoir rien perçu.
Ils sont notamment chargés de prélever les températures des personnes qui franchissent la frontière.
Il reconnaît un «petit retard», assurant que tous ces agents seront bientôt payés.
« Il y a un petit retard. Déjà, j’étais informé qu’une partie des fonds est déjà arrivée à la zone de santé de Kamonia. Il faut attendre que les modalités qui sont en train d’être parachevées pour qu’on puisse payer tout le monde. Tout le monde sera payé. Il n’y a personne qui ne sera pas payé. C’est juste un problème de temps», explique M. Kawino.
Selon les informations parvenues à Radio Okapi, un émissaire du gouverneur de la province a rencontré ces agents mardi 14 juillet, et leur a promis que leur situation serait rapidement réglée.
Depuis mercredi 15 juillet matin, les agents ont repris le travail aux différents postes frontaliers.
Il s’agit au total de près de 40 personnes déployées dans 12 points de contrôle à la frontière avec l’Angola.
Ces derniers mois, de nombreux Congolais ont été renvoyés d’Angola par les postes frontaliers situés au Kasaï. Ce qui a nécessité un plus grand travail de surveillance de ces agents de santé.