Le paludisme reste la première cause de mortalité en République démocratique du Congo, a annoncé l’organisation ‘’Médecins Sans Frontières’’ (MFS), à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le paludisme, samedi 25 avril. Dans un communiqué de presse publié à cette occasion, MSF indique que plus de treize mille décès dus au paludisme ont été enregistrés en 2019, sur un ensemble de plus de 21 millions de cas. Cette organisation estime qu’il faut travailler sur la prévention, le diagnostic et le traitement afin de réduire les conséquences du paludisme, pourtant évitable.
Les plus affectés par le paludisme en RDC sont les enfants de moins de 5 ans. Les zones rurales sont les plus touchées, en raison de l’insécurité et des difficultés à accéder aux structures de santé. En 2019, MSF a traité gratuitement plus de 750 000 malades sur l’ensemble du Pays, selon son communiqué.
Au Nord-Kivu, dans la zone de santé de Mweso et le territoire de Walikale, le paludisme figure parmi les trois pathologies les plus fréquentes. Elle est la deuxième cause de décès à Mweso, cette zone de santé où justement Médecins Sans Frontières a pris en charge plus de 204 000 personnes à travers les 22 structures de santé que l’organisation appuie. L’approvisionnement en médicaments y est en plus difficile.
Dans la lutte contre le paludisme, les infrastructures et les ressources humaines font aussi défaut.
Le paludisme reste un fardeau économique sur les ménages démunis. Plusieurs initiatives sont menées dans le sens de la prévention, notamment la distribution des moustiquaires imprégnées aux ménages.