RDC : JED espère nouvelle ère « sans deuils pour des journalistes assassinés »

Journaliste en danger (JED), ONG de défense des droits de la liberté de la presse, espère à une nouvelle ère « où aucun journaliste ne serait envoyé en prison pour ce qu’il a dit ». Dans son discours lu jeudi 3 mai devant le président Félix Tshisekedi, le secrétaire général de JED, Tshivis Tshivuadi, plaise aussi pour la dépénalisation des délits de presse. 

« Permettez-moi de vous exprimer notre reconnaissance pour le grand honneur que vous nous faites de venir présider cette grande cérémonie. Je voudrais espérer que cela augure de la liberté de la presse dans notre pays. Une nouvelle ère où nous n’aurons plus jamais à faire des deuils pour des journalistes assassinés, une nouvelle ère où aucun journaliste ne pourrait plus jamais être envoyé en prison pour ce qu’il a écrit ou pour ce qu’il a dit », a déclaré Tshivis Tshivuadi, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la liberté de la presse.

Avec l’avènement de Félix Tshisekedi, JED souhaite qu’aucun média ne soit réduit au silence pour ce qu’il a dit et que les journalistes ne souffrent pas de coupure d’Internet ou de brouillage des certains médias.

Tshivis Tshivuadi espère que son ONG devrait changer de dénomination « parce qu’il n’y aurait plus de journalistes en danger.

« C’est maintenant qu’il faut agir, pour déboulonner tous les prédateurs de la liberté de la presse », a-t-il dit.

Pour le secrétaire général de JED, Tshivis Tshivuadi, il faudrait aussi protéger les médias contre les attaques et réviser la loi sur la presse.

Il encourage le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, à apporter des changements dans la presse, notamment dans les domaines législatif et structurel.

Suivez dans cet extrait sonore, l'intervention de Tshivis Tshivuadi, qui brosse la situation des journalistes et qui proposent des pistes de solution.

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Le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, est présent à la cérémonie de la célébration de la journée mondiale de la presse qui se tient à l’Hôtel Béatrice.

C’est pour la première fois dans l’histoire du pays, qu’un Président de la République célèbre avec les professionnels des médias réunis au sein de l’UNPC, la journée mondiale de la presse.

La presse congolaise est malade. Sous-payés ou mal payés, les journalistes travaillent dans une déliquescence totale, a déploré JED.

Classée 154 e sur les 180 au classement mondial, la RDC attend , sous le leadership de Félix Antoine Tshisekedi, redresser la courbe, a estimé Tshivis Tshivuadi.

Au cours des deux dernières décennies, 14 journalistes ont été tués pour lesquels JED demande la réouverture des procès.

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