Le chef de bureau de la MONUSCO dans la province du Tanganyika Jacob Mogeni demande aux déplacés de Koki de regagner leur village, désormais contrôlé par les FARDC. Il a lancé cet appel samedi 12 janvier lors d’une mission d’évaluation sécuritaire et de réconfort aux habitants de Koki, après les récentes attaques des Maï-Maï de Bitonto.
Des agences du système des Nations unies ont également pris part à cette mission.
« Nous sommes arrivés à Koki, les militaires des FARDC sont présents, vos maisons n’ont pas été incendiées, vos champs sont intacts. Je suis venu vous dire : il est temps de rentrer à Koki. Votre vie ici est difficile. Le chef de localité et quelques habitants sont déjà rentrés », a recommandé Jacob Mogeni.
Les femmes déplacées émettent des réserves, par souci, expliquent-elles de protéger leurs filles contre des violences sexuelles.
Le chef de bureau de la MONUSCO se veut rassurant. Des spécialistes des droits de l’homme seront bientôt envoyés pour la sensibilisation. Et, ajoute-t-il, le contingent indonésien de la MONUSCO va poursuivre des patrouilles dans la zone.
Des conditions de vie difficiles
Plusieurs déplacés en provenance de la localité Koki vivent dans des conditions précaires au village Kawama. Pour Raphael Kisimba Nkomba, chef du village Kawama, ces déplacés n’ont pas de houes pour cultiver, ils n’ont pas de semences.
Omer Taclas Kisimba, directeur de l’EP Zahabuaffirme que ces déplacés envahissent son école.