Après la publication des résultats des législatives nationales et provinciales, les candidats malheureux au Maniema demandent à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de revoir ses données de compilation. « La vérité des urnes doit dissiper tout malentendu », ont-ils affirmé samedi 12 janvier à Radio Okapi.
Selon les contestateurs, observateurs et témoins, « les vainqueurs aux législatives nationales et aux provinciales sont nommés plutôt qu’élus. »
A Pangi par exemple, un candidat estime qu’il aurait battu le record des suffrages, selon ses témoins et des observateurs sur place, mais il n’a pas été proclamé vainqueur.
Les mêmes revendications sont faites à Kasongo. Au secteur Maringá, un candidat malheureux Modeste Shabani de Sauti Ya Mukaadji parle non seulement de son cas, mais aussi de plusieurs candidats qui ont échoué, et qui s’étonnent de voir que ceux qui n’ont pas obtenu beaucoup des voix se retrouvent sur la liste des vainqueurs.
Le même constat est fait à Kibombo, Kailo Kabambare, Punia et Lubutu pour la députation provinciale.
Les candidats malheureux affirment que les anciennes figures qui siégeaient dans l’actuelle assemblée provinciale ont été repêchées.