Le professeur Hubert Makengo s’exprime sur les récentes catastrophes naturelles meurtrières à Kinshasa

Les récentes pluies torrentielles à Kinshasa ont fait au moins 48 morts et détruit environ 150 maisons, selon un dernier bilan avancé par les autorités urbaines.
 
Invité de Radio Okapi ce jeudi, le professeur Hubert Makengo, formateur en bâtiments et travaux publics dans diverses Universités de la RDC, attribue cette répartition des catastrophes meurtrières à l’anarchie qui règne dans la ville de Kinshasa.
 
D’après lui, la ville de Kinshasa est déjà désurbanisée à cause des constructions anarchiques, sans canalisations pour les eaux de pluie. Et malheureusement, relève-t-il, le sol de la ville de Kinshasa est sablonneux sur une très grande profondeur avec un peu de schiste.
 
«Et dans ces conditions, quand il y a une forte pluie qui arrive, et qu’il n’y a pas non plus des végétations, il n’y aura donc pas de racines pour arrêter les ruissellements. Conséquence, il y aura des constructions anarchiques qui vont partir», a-t-il expliqué.
 
Il estime que si rien n’est fait pour améliorer l’urbanisation de la ville, Kinshasa va encore enregistrer des catastrophes naturelles meurtrières avec les effets du changement climatique.
 
Hubert Makengo s’entretient avec Pascal Masirika.

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