Le vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders, condamne fermement le recours à la violence par les forces de sécurité congolaises et l’interruption de services religieux ainsi que les mesures prises pour empêcher des manifestations pacifiques et bloquer des médias et les réseaux sociaux.
Dans un communiqué publié à la suite de la répression de la marche du 31 décembre, il appelle à libérer les prisonniers et à une enquête indépendante sur ces récents événements. Le Ministre présente ses condoléances aux familles des victimes et exprime sa solidarité avec la population congolaise.
« Dimanche, alors que de très nombreux Congolais souhaitaient se recueillir et se rassembler pacifiquement à Kinshasa, Lubumbashi, Goma,… ils se sont heurtés à une répression brutale », dénonce le communiqué.
Le document rappelle que le Conseil affaires étrangères de l’Union européenne avait appelé en décembre au respect de la liberté d’expression. Face à des événements aussi tragiques, la responsabilité individuelle des auteurs, mais également de ceux qui n’ont pas respecté l’accord de la Saint-Sylvestre est engagée, poursuit Didier Reynders.
« Seule une mise en œuvre de tous les engagements pris lors de l’accord de la Saint-Sylvestre, en particulier les mesures de décrispation et l’ouverture de l’espace démocratique, peut permettre d’avancer vers des élections inclusives et libres, qui sont nécessaires pour sortir le pays de l’impasse actuelle », recommande le communiqué.