La Ligue de la zone Afrique pour la défense des droits des enfants et élèves (LIZADEEL) s’oppose à la mise en liberté sollicitée par un pasteur d’une église locale détenu par le tribunal de grande instance de Kananga et accusé de viol sur trois filles d’une même famille.
Samuel Ntambwe, chargé des affaires juridiques de la LIZADEEL au Kasaï-Central, plaide pour que l’audience connaisse son déroulement normal, jusqu’à la condamnation du bourreau pour décourager de pareils comportements.
« Il y a trois filles victimes d’une même famille âgées de 15, 13, et 11 ans. Celle de 15 ans a été engrossée par ce pasteur. Après l’instruction au niveau du parquet, le ministère public a décidé de mettre le bourreau sous mandat d’arrêt provisoire. Quelques jours plus tard, le pasteur a introduit sa requête pour obtenir la liberté provisoire. La liberté lui avait été accordée au niveau du tribunal de paix siégeant en chambre du conseil. Et le ministère public était opposé à la décision et a interjeté l’appel », explique Samuel Ntambwe.
La LIZADEEL craint une éventuelle fuite du présumé violeur si cette liberté lui est accordée.