M. Gilbert Mokoto, est le nouveau président de l’assemblée provinciale du Bas-Uélé. L’ancien vice-président de cet organe délibérant a obtenu 100% de voix, à l’issue de l’élection partielle des membres du bureau, organisée dimanche 29 octobre.
Augustin Panamoya est quant à lui a été élu vice-président avec six voix. Jean Luc Nkandapaba est élu rapporteur adjoint.
Cette élection devrait compléter le bureau après la déchéance par l’assemblée il y a plus d’une année du président Eddy Pascal Sinango.
Le scrutin s’est déroulé avec 7 élus provinciaux sur les 18 que compte l’assemblée provinciale. Le bureau a été représenté à la plénière par un seul membre dont le vice-président démissionnaire pour avoir postulé au poste de président de l’assemblée provinciale.
Les 10 autres députés provinciaux, dont deux membres du bureau. Dans une déclaration politique, ils ont boycotté cette élection. Ils ont dénoncé certaines irrégularités autour de l’organisation des élections du président et du rapporteur adjoint.
«Le quorum n’est pas atteint. Au bureau de l’assemblée, le président démissionnaire est candidat et il convoque une élection, alors qu’il n’en a plus qualité. Un démissionnaire n’est plus habilité à convoquer une plénière à cette fin. La plénière n’avait pas non plus mandaté la commission spéciale à pourvoir trois postes. Ce n’était que deux postes», a dénoncé le député Michel Ndiyo, l’un des signataires de la déclaration politique.
Pour sa part, Honorable Damas Mambulu, président de la Commission spéciale pour l’organisation de l’élection partielle justifie la tenue de ces élections avec moins de 2/3 des députés conformément au règlement d’ordre intérieur.
«Le reglement nous dit que si le quorum n’est pas atteint, le président suspend la séance et à la seconde séance, on ne tiendra plus compte du quorum», a expliqué le député Damas Mambulu.
Cette élection devrait être organisée vendredi dernier, mais elle n’a plus eu lieu suite aux tensions. Des messages de haine tribale au sujet de ces élections ont été relayés par certains fanatiques des candidats aux élections dans certaines chaines de radios de Buta. Certains journalistes ont été même interpellés par la police puis relâchés.