Le président du Rassemblement de l’opposition, Felix Tshilombo Tshisekedi, accuse la police et les autorités de la ville de Lubumbashi d’avoir empêché la tenue de son meeting mardi 24 octobre. Pour lui, il s’agit d’une décision arbitraire, qui ne peut se comprendre dans un pays qui siège au Conseil des droits de l’homme des Nations unies.
«On m’empêche d’avoir le contact avec le peuple. Et ça s’est répété aujourd’hui, où on a carrément barré la voie de sortie de l’hôtel, empêchant même d’autres clients de quitter l’hôtel, pour m’empêcher d’aller au meeting qui était prévu», a déclaré Felix Tshisekedi à Radio Okapi.
Selon lui, les policiers qui l’empêchaient de sortir agissaient sur ordre des autorités de la ville. «Nous avons décidé d’y aller à pied. Et 500 mètres plus loin, ils ont déployé une ceinture des policiers surarmés », a-t-il poursuivi.
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Le Rassemblement, qui dénonce cette situation, dit ne pas baisser les bras. Sans les énumérer, le président de cette plateforme se déclaré déterminé à poursuivre d’autres activités prévues pendant son séjour dans la capitale cuprifère.
Radio Okapi a tenté en vain d’avoir le numéro 1 de la police au Haut-Katanga pour sa réaction aux propos de M. Tshisekedi.
Plusieurs dizaines de militants d'opposition ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes lundi 23 octobre alors qu’elles se rendaient à l'aéroport de Lubumbashi accueillir leur chef de file, Félix Tshisekedi. Au moins 28 autres militants ont été arrêtés la veille alors qu'ils participaient à une réunion privée au siège local de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).