Les travaux de la réunion tripartite CENI-CNSA-Gouvernement se sont ouverts samedi 14 octobre à Kinshasa. Cette rencontre consiste à évaluer et déterminer la suite du processus électoral en RDC. Elle intervient après l’annonce faite par la Commission électorale nationale indépendante, selon laquelle les élections se tiendraient dans 504 jours après la fin de l’enrôlement des électeurs.
Au cours de son échange cette semaine avec les délégués de la société civile, le président de la CENI, Corneille Nangaa avait souligné la nécessité d’avoir ce délai de 504 jours pour mener certaines opérations indispensables à la tenue d’élections présidentielle, législatives nationales et provinciales.
Au total huit activités sont envisagées par la CENI, après l’enrôlement des électeurs prévu en janvier 2018. Elles devraient être réalisées concomitamment avec le nettoyage du fichier électoral. Par exemple, pour avoir la loi sur la répartition des sièges par circonscription électorale, corneille Nangaa prévoit 50 jours.
Cette activité est suivie de la préparation pour l’inscription des candidatures, qui devrait se faire en 120 jours. Un exercice pas facile à faire, d’après Corneille Nangaa, les candidats étant estimés à 64 000 pour 600 partis politiques.
Autres activités envisagées par la CENI, c’est la commande du matériel et kits électoraux, la production et livraison des matériels sensibles. A cela s’ajoute, le déploiement du matériel dans les sites de vote.
En outre, il faut disposer du temps nécessaire pour le recrutement, la formation et déploiement des agents électoraux.
Corneille Nangaa a fait savoir aux délégués de la société civile que toutes ces activités constituent des contraintes techniques à surmonter pour espérer organiser les élections dans les 504 jours.
Mais, l’opposition a protesté, qualifiant cette déclaration de « déclaration de guerre au peuple congolais. »
