Les victimes des guerres de Kisangani (Tshopo) sollicitent l’implication de l’assemblée provinciale pour être indemnisées. Dans une correspondance adressée jeudi 12 octobre au président de cet organe délibérant, ces personnes disent s’inquiéter notamment du silence de la communauté internationale.
Des guerres se sont déroulées entre 1999 et 2002 à Kisangani lors de son occupation par les rebelles du RCD et du MLC. La ville a été bombardée, et des massacres ont été perpétrés.
Plusieurs victimes, devenues handicapées ou orphelines à la suite de ces guerres affirment ne pas comprendre également le silence du gouvernement de la RDC.
Selon elles, la RDC ne fournit aucun effort et n’exerce aucune pression sur les pays voisins pour la réparation des préjudices causés.
Ces victimes de guerre ont en outre demandé l’implication du président de l’Assemblée provinciale en vue de rappeler au Chef de l’Etat l’aboutissement de ce dossier.
Dans le cas contraire, sont-elles menacé, le siège de l’organe délibérant deviendra leur lieu d’hébergement jusqu’à leur indemnisation.
Le président de l’assemblée provinciale de la Tshopo, Joël Bafandu, a promis de se pencher sur ce dossier «avant de le soumettre une fois de plus à qui de droit.»