La Police national congolaise (PNC) est déployée depuis la matinée de dimanche 3 septembre sur le terrain compris entre le boulevard triomphal et l’avenue de l’enseignement. Ce dispositif policier fait suite à l’annulation, il y a quarante-huit heures, du meeting du Rassemblement qui devrait se dérouler à cet endroit.
Ce meeting a été programmé, à l’occasion du retour à Kinshasa du président du Rassemblement, Félix Tshisekedi, qui revient d’une tournée à l’étranger.
Les policiers sont également déployés aux abords du Palais du peuple et non loin de la résidence de l’ancien président de l’UDPS, Etienne Tshisekedi, à Limete résidentielle, au niveau de la 10e rue.
Le gouverneur de la ville de Kinshasa André Kimbuta avait interdit le meeting du Rassemblement, estimant qu’elle était susceptible de troubler l’ordre public.
Une décision qu’a rejetée Christophe Lutundula, l’un des membres du Rassemblement. Pour lui, «le gouvernement tue la liberté.»
De son côté, Joseph Kapika, ministre de l’Economie et membre du Rassemblement aile Kasa-Vubu appelle les initiateurs du meeting annulé par le gouverneur de Kinshasa au dialogue. Selon lui, tous les problèmes posés peuvent être résolus à travers les discussions entre les différentes parties impliquées. Il explique les raisons pour lesquelles il est opposé aux manifestations publiques.