Le vice-Premier ministre et ministre des Postes, télécommunications, nouvelles technologies de l’information et de la communication, Thomas Luhaka lors du lancement du programme régional de réseaux de télécommunication haut débit en Afrique central le 19/03/2015 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
«La ville morte d’hier [mardi 8 août] a comme conséquence directe l’arrêt net de l’enrôlement dans la ville de Kinshasa. L’opération s’est arrêtée lundi, et mardi. On veut aller aux élections et on complique l’enrôlement. C’est contradictoire. Il faut qu’on ait le fichier électoral pour qu’on commence à réfléchir sur un calendrier, et ils [les membres du Rassemblement] le savent très bien. On demande une chose mais on complique l’équation à la CENI. On demande à la CENI de publier un calendrier en stoppant le processus d’enrôlement», condamne Thomas Luhaka.
Pour lui, les appels à des journées «ville morte» sont des actes qui retardent tout le processus électoral.
«C’est comme si vous étiez dans un véhicule, vous êtes pressés et quelqu’un crie dans le véhicule : chauffeur, arrêtez-vous ! C’est contradictoire. On sait très bien que la CENI ne peut pas proclamer un calendrier électoral sans avoir achevé l’enrôlement», estime le ministre Luhaka. D’après lui, la publication du calendrier électoral est tributaire de la fin de l’opération d’identification des électeurs.
Vous pouvez écouter le ministe Luhaka