La Majorité présidentielle (MP) condamne l’assassinat de l’administratrice du Marché central de Kinshasa, Chantal Mboyo ainsi que de quelques policiers.
Ces meurtres ont été perpétrés, vendredi dernier, par des hommes armés non autrement identifiés.
Dans une déclaration faite dimanche 16 juillet à la presse, le secrétaire général-adjoint de la MP, Joseph Kokonyangi a promis des sanctions exemplaires, une fois les auteurs de ces crimes seront identifiés.
«Nous sommes des bantous. Nous n’avons pas cette culture-là de terroristes. Ici à Kinshasa, nous n’avons pas vécu ces genres de choses. Désormais, nous ne pouvons pas nous taire sur ces genres de choses. Nous dénonçons et nous disons que dès que nous saurons les traces et d’où cela est venu, nous allons frapper», a-t-il averti.
Pour Joseph Kokonyangi, ce sont de tels actes qui méritent des sanctions de la communauté internationale ou de l’Union européenne.
Le secrétaire général-adjoint a également appelé la population kinoise à la vigilance :
«A midi vous égorgez des femmes en pleine ville. Kinoises et kinois, ouvrez vos yeux et voyez que nous ne sommes pas en Irak, nous ne sommes pas chez interahamwé, nous ne sommes pas dans des pays terroristes. Nous sommes dans un pays démocratique, nous devons cessez-ça ».
Pour rappel, deux personnes ont été tuées, vendredi dernier, dans une attaque d’un groupe d'assaillants munis d'armes à feu et des machettes au Marché central de Kinshasa.
Selon le porte-parole de la police nationale, colonel Pierrot Mwana Mputu, six policiers ont grièvement été blessés. Il a par ailleurs indiqué que tous ces blessés sont admis à l'Hôpital général de référence de Kinshasa.