Le tribunal de grande instance de Tshilenge (au Kasaï-Oriental) organise depuis lundi 12 juin des audiences foraines dans la cité de Katanda, territoire du même nom, à environ 60 km au nord-est de Mbuji-Mayi. Vingt-et-un dossiers, dont quinze en rapport avec les violences sexuelles, seront traités jusqu’au 21 juin.
«Il y a des coutumes encrées au sein de la communauté, qui consacrent même les violences sexuelles. Mariages forcés, mariages précoces, tout cela constitue un frein au développement de la population de Katanda», explique Me Nadine Sayiba, avocate au barreau de Goma et directrice du projet de l’amélioration de l’accès à la justice aux victimes de violences sexuelles à l’Association du barreau américain (ABA).
Les victimes, les prévenus et leurs conseils sont pris en charge par l’Association du barreau américain, qui a également assuré la mobilité du tribunal.