«C’est un séisme judiciaire. Conformément à l’article 168 de la Constitution, le gouvernement ne peut pas marcher sur les décisions judicaires là où il y a eu mort d’hommes», a réagi samedi à Radio Okapi, Me Lelo-Di- Makungu.
Libéré le 16 mai par les autorités congolaises, Joshua French, 35 ans, a été transféré en Norvège, son pays natal où il est arrivé le jour suivant, avait annoncé le gouvernement d'Oslo.
«Qu’est-ce qu’on fait des victimes, des gens qui ont subi de traumatisme, des douleurs morales ? Nous pensons qu’au nom du collectif et de toutes les parties civiles, l’Etat doit cesser avec cette pratique», indique Me Lelo-Di- Makungu.
Joshua French et Tjostolv Moland avaient été tous deux condamnés, il y a 7 ans à la peine capitale par la justice congolaise pour espionnage, détention illégale d'arme de guerre, vol à main armée, association de malfaiteurs et tentative de meurtre.
En août 2013, Moland avait été retrouvé sans vie dans la cellule qu'il partageait avec French.
Ce dernier a été condamné en 2014 à la prison à vie pour ce meurtre bien que des médecins légistes norvégiens aient conclu que Moland s'était suicidé par pendaison.