Les représentants de l’OMS, MONUSCO, UNICEF, Médecins sans frontières et de la division provinciale de la santé se sont réunis vendredi 12 mai matin à Kisangani pour la mise en œuvre de la lutte contre la fièvre hémorragique à virus Ebola, qui a fait deux morts depuis le 22 avril dernier dans la zone de santé de Likati (dans la province du Bas-Uélé).
«On a travaillé directement avec l’équipe de Buta pour mettre en place un plan de mise en œuvre parce qu’il ne faut pas qu’on aille en ordre dispersé. Et donc là, nous venons de nous repartir les taches et les responsabilités par rapport à la lutte», a expliqué la cheffe du sous bureau de l’OMS/Kisangani, docteur Marie José Kiko, au sortir de cette rencontre.
Une équipe de lutte contre cette maladie doit quitter Kisangani déjà ce samedi avec un renfort logistique pour appuyer l’équipe de Buta chef-lieu de la province du Bas-Uélé; en attendant l’appui au niveau national.
Cette maladie touche déjà trois aires de santé; à savoir: Nangbwa, Mouma et Ngai.
«Nous avons été alertés depuis le 5 mai pour des cas suspects de fièvre hémorragique virale à virus probablement Ebola», a rappelé Dr Kiko, ajoutant qu’il y avait déjà neuf cas, avec deux décès. Des malades qui se sont présentés avec des signes patents de fièvre hémorragique à certains endroits.
Les échantillons prélevés sur les malades et envoyés à l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) à Kinshasa «sont sortis positifs», selon la même source.
«Des cinq échantillons de sang prélevés (…), un s’est révélé positif au virus Ebola, sérotype Zaïre par RT-PCR », a précisé le ministre de la Santé dans une correspondance adressée au Représentant de l’OMS en RDC.