Les violences entre les miliciens Kamuina Nsampu et les forces de sécurité ont affecté un million septante-quatre mille personnes dans les provinces du Kasaï Central, du Kasaï Oriental, du Kasaï, de Lomami et du Sankuru, selon un rapport d’OCHA, publié le 3 avril. Au moins quatre cent personnes ont perdu la vie et six cent trente-sept mille personnes ont fui leurs habitations, avec toutes les conséquences humanitaires qui en découlent, poursuit le rapport.
En outre, quatre cent trente-quatre mille déplacés internes ont été enregistrés dans la région. La moitié d’entre eux sont localisés dans la province du Kasaï, indique Ocha. Par ailleurs, ces cycles de violences ont exacerbé les tensions entre les communautés qui soutiennent les miliciens et celles qui sont supposées être proches du gouvernement.
Ces tensions sont à l’origine des déplacements des populations. La majorité de ces déplacés internes ont trouvé refuge dans des familles d’accueil les plus défavorisées ou démunies de la région.
Dans ces conditions, les besoins humanitaires sont nombreux et urgents. Ils s’expriment en termes de protection, de sécurité alimentaire, de soins de santé, de nutrition et de non vivres, note le rapport.