«Nous sommes venus pour chanter la paix, apporter notre contribution à la pacification de la région à travers la musique», ont indiqué les danseurs et tambourineurs du groupe culturel burundais «Komeza Karanga» à l’ouverture de la 4è édition du Festival Amani, vendredi 10 février, à Goma (Nord-Kivu).
Ces artistes font partie de ceux qui ont égayé le public venu nombreux à cette rencontre.
Lors de la première journée du Festival Amani, ces danseurs et tambourineurs burundais étaient entourés de centaine de spectateurs bougeant au rythme des tambours. Amahoro (pour dire «Amani» en Swahili ou «paix» en français), c’est ce que chante ce groupe de renommée internationale.
Cependant «Komeza Karanga» n’est qu’à sa première participation à cette rencontre annuelle de la danse et de la musique. Dunia Abedi, responsable de ce groupe, explique pourquoi il a fait le déplacement de Goma:
«Ça nous a réjoui de savoir qu’il s’agissait d’une rencontre sur la paix, parce que, nous Burundais, nous voulons le retour de la paix dans notre pays. Que la paix soit aussi dans les pays voisins. Nous aussi, nous sommes venus à ce festival pour chercher la paix dans cette région des Grands-lacs, plus particulièrement au Burundi et au Congo. Comme vous le savez, le Congo et le Burundi sont des pays voisins. Nous sommes des frères. Nous sommes des jumeaux. S’il y a la paix au Congo, il y aura aussi la paix au Burundi».
Les jeunes de Goma sont également d’avis que ce festival est un facteur important de pacification de la sous-région. «Ce qui est plus important, c’est de voir les différentes cultures se réunir autour d’un même thème. Et je trouve que c’est un grand impact pour ce festival», a affirmé l’un d’eux.
Ce samedi, il est prévu que des artistes de renom comme Jean Goubald Kalala montent sur scène.