Les travaux de réhabilitation du pont Semuliki reliant la frontière de Kasindi-Lubiriha et les villes de Beni et Butembo n’ont pas toujours débuté, malgré l’arrivée des matériels en provenance de Kisangani (Tshopo).
Selon Roger Malinga, conseiller technique du gouverneur du Nord-Kivu, le retard enregistré dans le démarrage des travaux est dû à la présence dans l’eau du véhicule poids lourd ayant occasionné l’effondrement de ce pont il y a une semaine.
«Le pont qu’on avait commandé à Kisangani est déjà là, mais les techniciens nous ont dit qu’on ne peut pas lancer ou mettre ce pont avant qu’on puisse tirer ce véhicule qui se trouve encore sous l’eau. C’est comme ça que nous avons recouru à notre partenaire la MONUSCO pour donner quelques engins, quelques marchandises pour voir si c’est possible de tirer ce véhicule sous l’eau », indique Roger Malinga.
Il indique que tous les efforts fournis n’ont pas permis de tirer ce véhicule.
«Nous avons fait des essais, ça n’a pas tenu parce que le véhicule est encore chargé. Donc, il y a plus de 40 tonnes. Nous remercions la MONUSCO pour cet appui qu’on a obtenu, non seulement des véhicules mais aussi des techniciens», affirme le conseiller technique du gouverneur.
En attendant que le pont soit jeté, une pirogue et trois barques construites pour faire passer les voyageurs et les marchandises ont été mises en service depuis samedi 7 janvier.
Le gouverneur du Nord-Kivu indique que ce transport par barque est assuré par les particuliers en attendant l’arrivée sur place d’un canon rapide du gouvernement provincial. Julien Paluku précise que les discussions sont en cours avec les propriétaires de ces barques pour que cette traversée ne soit pas une charge pour la population.
Des voyageurs rencontrés au pont Semuliki et qui venaient de traverser en barque après une heure d’attente ont indiqué que le passage coutait 2000 francs congolais (2 USD) FC pour la moto et 500FC par individu (0,5US).