Le Mouvement pour la libération du Congo(MLC) et le Front pour le respect de la constitution ont décidé de réintégrer les travaux du dialogue national inclusif sous les bons offices de la Commission épiscopale nationale du Congo (CENCO).
Le Front pour le respect de la constitution a confirmé cette reprise des travaux par une déclaration à la presse, mercredi 14 décembre à Kinshasa, à l’issue d’une réunion restreinte entre une délégation du MLC et alliés et le Nonce Apostolique, en présence du président de la CENCO.
« Au vu de la démarche du représentant du Vatican, de la CENCO et de nombreux partenaires nationaux et internationaux, le Front après consultation de ses organes a accepté d’assouplir sa position. Le Front avait suspendu sa participation à ces assises dans l’unique but de solliciter plus d’équité, de considération ainsi qu’une meilleure représentation au sein des commissions. Le front a, après discussion franche des organisateurs de ces assises, jugé en toute responsabilité de reprendre les travaux aux côtés des autres forces politiques et sociales », indique le sénateur du MLC Ramazani Baya, qui a lu la déclaration signée par Eve Bazaiba, secrétaire générale de ce parti politique et coordonnatrice générale du MLC.
Cette réunion a permis au Front pour le respect de la constitution d’avoir trois délégués à la table des négociations et trois experts qui peuvent intervenir dans des commissions. Toutefois, le Front, bien que revenu aux assises entend « ne pas abdiquer un seul instant de son combat citoyen, fondé sur le strict respect de la constitution».
Le nombre des participants à ce dialogue a été revu à la hausse. Selon le communique de la CENCO, 32 délégués sont retenus. Du coté des signataires de l’accord politique de la cité de l’Union africaine, on compte 16 participants dont 6 de la Majorité présidentielle, 6 de l’opposition politique, 1 de l’opposition républicaine et 3 de la société civile.
Les non signataires de l’accord sont aussi au nombre de 16, dont 11 du Rassemblement, 3 du Front pour le respect de la constitution et 2 de la société civile.
Le Front pour le respect de la constitution s’était retiré mardi 13 décembre des assises politiques menées par la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO). Eve Bazaiba, coordonnatrice de cette plateforme de l’opposition, a accusé le Rassemblement, autre plate-forme de l’opposition à ces pourparlers, d’avoir accaparé les sièges qui revenaient à son groupe.