La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) plaide pour des négociations directes entre le Rassemblement politique et les parties prenantes au dialogue de la Cite de l’Union africaine en vue d’éviter au pays de sombrer dans le chaos.
Les évêques catholiques ont lancé cet appel, vendredi 2 décembre, au cours d’une conférence de presse organisee pour expliquer la mission de bons offices menée auprès des acteurs politiques et forces vives de la nation.
"La CENCO a noté des divergences qui nécessitent des échanges directs sur les points suivants: respect de la constitution, le processus électoral, le calendrier, le financement des élections, le fonctionnement des institutions pendant la transition ainsi que des mesures de décrispation politique", a indiqué le secrétaire général intérimaire de la CENCO, abbé Donatien Nshole.
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Sur ces divergences, note le prélat catholique, un compromis politique est encore possible, si les parties prenantes s’y engagent et font preuve de bonne volonté.
"L’heure est grave. La CENCO forte de sa mission prophétique, prenant à témoins le peuple congolais et la communauté internationale, en appelle à la responsabilité et à la bonne volonté politique des uns et des autres pour éviter à notre pays de sombrer dans une situation incontrôlable "", a-t-il poursuivi.
A l’occasion, l'abbé Donatien Nshole a exprimé la volonté de la CENCO de poursuivre sa mission pour un processus électoral apaisé.
L’appel de la CENCO intervient deux jours après que la MONUSCO a invité les acteurs politiques congolais à privilégier l’intérêt supérieur du peuple congolais à l’approche du 19 décembre, date marquant la fin du second et dernier mandat du chef de l’Etat actuel.
#RDC : communiqué de la Cenco qui croit qu'un compromis politique est toujours possible s'il y a de la bonne volonté pic.twitter.com/AVzCZmEGzr
— Sonia Rolley (@soniarolley) 2 décembre 2016