Environ deux cents délégués de la RDC, parmi lesquels des représentants du gouvernement et de la société civile ainsi que des experts, vont participer à la Conférence internationale sur le Climat (COP 22) qui s’ouvre ce lundi 7 novembre à Marrakech au Maroc.
Au cours de ces assises, les délégués de 197 parties engagées à la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique vont rendre opérationnel l’Accord sur le climat signé l’année passée à Paris et qui est entré en vigueur le 4 novembre dernier.
Signataire de la Convention cadre des Nations unies sur le changement climatique, la RDC n’a pas encore ratifié l’accord de Paris sur le changement climatique.
Hans André Djamba, directeur de cabinet adjoint du ministre congolais de l’Environnement et chef de la délégation congolaise à Marrakech dit espérer que la RDC va procéder très rapidement à la ratification de ce texte. Selon lui, c’est l’une des conditions pour que le pays accède aux avantages liés à l’accord de Paris dont l’accès au Fonds vert.
En attendant, Hans André Djamba promet d’œuvrer pour qu’au sommet de Marrakech la ratification de l’accord de Paris ne soit pas retenue comme critère d’accès des pays les moins avancés au Fonds vert.
Le Fonds vert pour le climat est un organisme financier de l’Organisation des Nations unies, rattaché à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques. Il a pour objectif de réaliser le transfert de fonds des pays les plus avancés à destination des pays les plus vulnérables afin de les aider à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.