A Kabalo-centre, environ 3000 ménages de déplacés nécessitent l’assistance humanitaire. Ces chiffres ont été livrés, jeudi 20 octobre, par l’administrateur du territoire de Kabalo (Tanganyika) en présence d’une mission mixte MONUSCO-gouvernement.
Ces familles de déplacés ont abandonné leurs villages à la suite des affrontements récurrents entre les milices Luba et pygmées. L’accès aux villages devient difficile à cause de l’activisme de ces miliciens, selon des sources concordantes.
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Ces déplacés déplorent également l’incendie de leurs villages. Ce qui fait monter la tension d’un cran parmi les habitants et augmenter aussi le nombre de blessés à l’hôpital général de référence de Kabalo.
Le Dr Junior Tchimanga parle de quinze blessés graves:
«Le pronostic est encore sombre parce que les flèches utilisées sont souvent des flèches empoisonnées».
De son côté, le ministre provincial de l’Intérieur du Tanganyika, Dieudonné Yumba qu’accompagnait le chef de bureau de la MONUSCO affirme avoir réussi à calmer les esprits et projette une autre mission dans les jours à venir.
«On aura à tenir un forum qui va regrouper les Twa et les notables de la province pour trouver une solution durable», assuré Dieudonné Yumba.
Des sources concordantes renseignent que les premiers bataillons de FARDC en provenance de Kongolo sont arrivés à Kabalo en attendant un autre groupe du côté de Luizi pour sécuriser la zone. Il y a aussi des policiers qui viennent d’être déployés dans la contrée.