CPI: Lubanga n'est pas le "bouc émissaire"

L'avocat de l'ancien chef de guerre congolais Thomas Lubanga a dénoncé, jeudi, la volonté de la Cour pénale Internationale (CPI) de faire payer à son client les indemnités de l'ensemble de ses victimes.

"On ferait alors de Thomas Lubanga le bouc émissaire du phénomène des enfants soldats en Ituri", a déclaré Me Jean-Marie Biju-Duval lors de l'audience devant la Cour à la Haye, aux Pays-Bas.

L'avocat a évoqué une identification difficile des enfants soldats qui, selon lui, sont éparpillés dans l'Ituri et dans toute la partie Est de la République démocratique du Congo (RDC).

Me Biju-Duval estime que la décision de la CPI risque de raviver les tensions dans la région.

Il plaide pour que Thomas Lubanga, actuellement détenu en RDC, participe à une cérémonie traditionnelle de réconciliation.

Pour le représentant des victimes, Luc Walleyn, les propos de Me Biju-Duval, constitue un aveu sur "la réalité du recrutement d'enfants de moins de quinze ans" au sein de l'Union des patriotes congolais (UPC).

Un million d'euros ont été alloués au dossier par le Fonds d'indemnisation des victimes de la CPI.

Lire la suite sur le site Internet de notre partenaire la BBC.