La reprise des travaux du dialogue est fixée au vendredi 23 septembre à la Cité de l’Union africaine. A la veille de la relance de ce forum, la Convention des démocrates chrétiens (CDC) de Florentin Mokonda Bonza a menacé de suspendre sa participation. Ce parti de l’opposition se dit «profondément préoccupé » par l’escalade de la violence et exige du gouvernement la sécurisation des personnes et de leurs biens ainsi que le respect de la constitution.
«La CDC menace de suspendre sa participation si le gouvernement censé de sécuriser, assurer la sécurité des personnes et de leurs biens persiste dans la logique de la répression sanglante et la destruction des installations qui abritent les sièges de partis politiques de l’opposition et des bureaux de la société civile proche de la population», a affirmé le secrétaire général du CDC, Pepe Dikuta, dans une déclaration lue jeudi 22 septembre devant la presse.
La CDC invite la majorité présidentielle (MP) à œuvrer dans le sens de la décrispation de l’environnement politique pour plus «d’inclusivité» au dialogue national.
Deux jours avant cette menace de la CDC, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) avait suspendu sa participation au dialogue. La Nouvelle société civile et d’autres organisations de la société civile ce sont aussi retirées de ce forum. Il s’agit notamment de la Voix des sans voix (VSV), Agir pour des élections transparente et apaisées (AETA), et le Conseil de l’apostolat des laïcs catholiques du Congo (CALCC).