La coordination de la société civile du Tanganyika a décrété jeudi 8 septembre journée « ville-morte » à Kalemie pour protester contre la recrudescence de l’insécurité dans la ville.
La plupart des commerces et marchés n’ont pas ouvert. La circulation à travers la ville a été timide l’avant-midi.
Cette action a été organisée à la suite du meurtre de deux personnes mercredi au Quartier Dav. Elles ont été abattues par des hommes armés non autrement identifiées.
Deux décès de trop, pour les responsables de la société civile locale qui dénoncent également à travers la journée « ville morte » la passivité de l’autorité provinciale face à l’insécurité.
« C’est inadmissible qu’à une heure comme celle-là, que des coups de balles crépitent, et qu’il y ait des morts, et que les secours puissent arriver à des heures si tardives. L’autorité essaie, non pas
d’attaquer l’insécurité elle-même, mais plutôt les effets », a fait savoir Modeste Kabazi, porte-parole du cadre de concertation de la société civile du Tanganyika.