Le ministre de la Justice, Alexis Thambwe Mwamba a annoncé vendredi dernier la libération de vingt-quatre prisonniers politiques et d’opinion en vue de décrisper le climat politique à l’approche du dialogue national. Les détenus pour viol et escroquerie, dont Eugene Diomi Ndongala et Jean-Claude Muyambo que l’opposition considère comme des prisonniers politiques, n’ont pas bénéficié de cette mesure de grâce.
Invité de Radio Okapi ce lundi, le vice-ministre de la Justice Mboso Kodia Puanga, explique que pour le cas d’Eugene Diomi Ndongala, écroué en prison pour viol, l’Etat congolais n’a jamais procédé à libération des prisonniers condamnés pour des cas de viol. «Quand nous organisons le monitoring dans les prisons, nous ne libérons pas ceux qui sont condamnés pour des violences sexuelles. Ceux qui sont condamnés pour ces peines-là, doivent purger la totalité de leur peine. Ça c’est la loi, ce n’est pas une invention du ministère de la Justice, ni une histoire politique», a soutenu Mboso Kodia Puanga.
Quant au cas Muyambo, le vice-ministre de la Justice, affirme que si son procès tarde à s’ouvrir, c’est parce qu’il a interjeté appel dans l’instruction de son dossier. «Donc l’Etat doit attendre que les juges se prononcent avant d’initier toute démarche en sa faveur», a fait savoir Mboso Kodi Puanga.
Mboso Kodia Puanga s’entretient avec Jeef Ngoy.
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