Le président zimbabwéen a menacé mercredi de représailles les militants anti-gouvernementaux, les anciens combattants et des ambassades étrangères.
Robert Mugabe a lancé une mise en garde très ferme à "tous ces Mawarire", faisant allusion au pasteur Evan Mawarire, initiateur de la fronde citoyenne déclenchée le 6 juillet au Zimbabwe.
Devant ses partisans à Harare, la capitale, le chef de l'Etat a prévenu que son parti, le Zanu-PF "ne tolèrera pas ces bêtises bâties sur la religion".
"Nous savons comment gérer nos ennemis qui ont tenté de mener à un changement de régime dans le pays", a ajouté le dirigeant âgé de 92 ans.
Les anciens combattants, considérés comme des alliés traditionnels du président, ont dénoncé la semaine dernière l'attitude "dictatoriale" de M. Mugabe et ont prévenu qu'ils ne soutiendront pas "un tel leader" lors de la présidentielle de 2018.
Le chef de l'Etat a annoncé, mercredi, que son parti enquête pour identifier les personnes à l'origine de ce communiqué.
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