Selon le correspondant de la BBC, ces échanges de tirs ont semé la panique au sein de la population.
Des milliers d'habitants du sud de Brazzaville ont fui leurs quartiers lundi après plusieurs heures d'échanges de tirs et de canonnades provoqués selon le gouvernement congolais par une attaque menée par un nombre indéterminé d'hommes armés contre des bâtiments publics.
Les autorités n'ont fourni aucun bilan de ce qui s'apparente selon elles "à une véritable action terroriste" et ont indiqué enquêter en vue d'établir s'il existe un lien entre ces attaques et les candidats de l'opposition ayant contesté la réélection du président Denis Sassou Nguesso à l'issue de la présidentielle du 20 mars.
La victoire du chef de l'État au premier tour de scrutin a été validée lundi soir par la Cour constitutionnelle, selon laquelle M. Sassou Nguesso - qui cumule plus de 32 ans de pouvoir à la tête du Congo - a obtenu plus de 60% des suffrages.
En début d'après-midi, le porte-parole du gouvernement congolais, Thierry Moungalla, a lu une déclaration à la télévision publique affirmant que la "situation 1/8était 3/8 maîtrisée" et invitant la population à vaquer à ses "occupations quotidiennes".
M. Moungalla a accusé d'"ex-miliciens Ninja Nsiloulou" - des combattants d'une ancienne faction de la guerre civile dite du Pool (1998-2003) ayant éclaté après le retour au pouvoir de M. Sassou Nguesso en 1997 - d'être à l'origine des troubles de la nuit.
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