La société civile de Kabeya-Kamuanga, à 90 km à l’Ouest de Mbuji-Mayi, accuse les militaires de tracasser la population civile dans cette partie du Kasaï-Oriental.
Le président de cette structure, Théophile Kazadi Kalonji a rapporté par exemple le cas d’un piroguier du bac Kamisanu, interpellé puis relâché lundi 28 mars dernier par les FARDC.
Les militaires lui réclamaient la somme de 10 000 francs congolais (10, 9 dollars américains) et une quantité de champignons à titre de caution journalière, affirme Théophile Kazadi.
Le bac de la société Kamisanu n’a pas fonctionné ce jour-là.
Cette situation a risqué de créer un désordre dans le chef-lieu du territoire de Kabeya Kamuanga parce que les paysans n’ont pas pu traverser la rivière Lukula pour aller à leurs champs.
Arrêté, le piroguier a été libéré le même jour dans la soirée après l’intervention d’un responsable de service de sécurité du coin.
Pour sa part, l’administrateur du territoire de Kabeya-Kamuanga, Sylvain Kankolongoqui confirme ce fait affirme avoir parlé aux responsables militaires en vue d’une cohabitation pacifique entre les civils et les soldats.