Ancien ministre de l’Information sous le régime de Laurent-Désiré Kabila, Didier Mumengi est l’un des membres de la plate-forme «Groupe du manifeste pour le salut de la nation» qui a organisé vendredi 18 décembre un échange dit «citoyen» entre les partisans pro et anti-dialogue afin de dégager la possibilité d’organiser le dialogue national et inclusif voulu par le président Joseph Kabila.
Selon Didier Mumengi, le fait de refuser le dialogue sur base des préjugés ou des aprioris n’est pas un comportement citoyen. Le dialogue politique n’est pas une obligation, mais un devoir justifié par le fait que le pays est bloqué, faute de compromis. Dans cette optique, le processus électoral est dans l’impasse, a-t-il affirmé. Il a par ailleurs indiqué que cette démarche de réunir la classe politique autour du dialogue à venir s’inscrivait dans le cadre d’un manifeste que ce mouvement a établi pour le salut de la nation congolaise.
«Nous voulons que la politique honore l’éthique de responsabilité (pour préserver la paix, NDLR) » a-t-il indiqué.
Didier Mumengi s’entretient avec Jef Ngoy :
/sites/default/files/2015/211215-p-f-kininvitedujourdidiermumengi-web.mp3