«La République démocratique du Congo est une République et non un royaume, ni encore une monarchie constitutionnelle », a affirmé le président de l’Alliance pour le renouveau du Congo (ARC), Olivier Kamitatu. Il a fait cette déclaration samedi 14 novembre, lors du congrès de son parti politique à Kinshasa, sous le thème «ARC face aux enjeux politiques de l’heure.»
Pour cela, il faut lutter pour le respect strict de la constitution. La lutte qui n’est pas facile, a-t-il reconnu.
«Notre lutte s’inscrit dans la durée. Le chemin de victoire a un prix et nous sommes décidés à payer ce prix», a poursuivi Olivier Kamitatu.
Quant au dialogue envisagé par le président Joseph Kabila, il estime qu’il est tout simplement inutile.
« En tant qu’ARC, notre devoir est de garantir que notre peuple pourra choisir ses dirigeants à temps. L’ARC doit s’engager à combattre avec détermination et courage tout projet funeste de transition illégitime qui mette en péril la survie du pays qui est déjà fragile», a indiqué Olivier Kamitatu.
Pour sa part, le secrétaire général de l’ARC, Bruno Lapika a souligné que ce parti était indivisible et restait sous l’autorité morale d’Oliver Kamitatu.
À l’en croire, la crise actuelle autour de son label est artificielle et elle est « entretenue par des imposteurs».
Il faisait allusion aux dissidents de ce parti, qui avaient aussi tenu leur congrès la semaine dernière à Kinshasa. Cette rencontre avait pour objectif «de créer un organe qui permettra au parti de jouer son rôle au sein de la Majorité présidentielle parce que ce parti n’a jamais quitté la MP», avait expliqué un des participants, le président interfédéral du Maniema, Jérôme Bikengo.
Le congrès de l’ARC placé sous le thème : « ARC face aux enjeux politiques de l’heure » vise à débattre sur la marche de leur parti, depuis sa création et de la restructuration de ses organes, mais aussi d’aborder la question du processus électoral, du dialogue en vue et de leur engagement dans la lutte pour le respect strict de la constitution.
L’ARC fait partie du G7, le groupe constitué de sept partis politiques exclus de la Majorité présidentielle en septembre dernier pour avoir adressé une lettre ouverte au président Joseph Kabila exigeant le respect de la constitution.